lundi 22 février 2010

Film #4 : Lovely Bones

Bonsoir lecteurs,

Ce soir, une fois de plus, un film.

Lovely Bones, Peter Jackson, 2010

Film tiré d'un livre que je n'ai pas lu, donc, je ne ferai aucune comparaison entre l'écran et le papier, ni même aucune mention. Cependant, pour ceux qui ont lu le livre, je tiens à dire que notre ami réalisateur Peter Jackson, a tendance, lorsqu'il fait un film tiré d'un livre, à s'approprier l'histoire et à en faire une version un peu personnelle. Pour ceux qui ont lu cette histoire, j'attends vos commentaires.

Une fillette de 14 ans disparaît. Drame. Victime d'un violeur-tueur en série, cette petite que sa famille aimait va se retrouvé dans un paradis qui n'en est pas un tandis que les vivants vont devoir vivre avec la perte de cette enfant. Je n'en dirai pas plus pour l'histoire car si vous avez envie de la voir, y'a les cinémas pour ça (et bientôt les DVD et les gens qui téléchargent).

D'emblée je le dis, j'ai aimé ce film. Pourquoi ? Parce qu'il m'a transporté. J'aime beaucoup l'onirisme, les symboles et le mysticisme et ce film en parle beaucoup, mais en montre énormément également. Visuellement, c'est un beau film. Les images sont très belles et chaques petits détails à un sens. Les images de synthèses ont des couleurs très vives ou très obscures qui me font penser à un rêve ou un cauchemar d'enfant et qui me rappellent également mes propres songes. J'ai également aimé la musique qui apporte le petit plus toujours indispensable. Vivement la BO.

Au niveau des acteurs, ils sont bons. Je doute qu'ils gagnent un oscar, mais au vue des quelques navets qui sont sorti ces derniers temps, je ne peux que féliciter les producteurs de les avoir choisis. Malheureusement, il y a un bémol, le méchant est un stéréotype de pédophile, grosses lunettes, cheveux gras, moustache... bref, rien de bien nouveau.

L'histoire de fond. Oui, car derrière ce film, il y a une histoire de fond. Comment surmonter ce que beaucoup considèrent comme le pire des drames que peut subir une famille : la perte d'un enfant. Tout le long du film, on voit évoluer les parents dans leur détresse, ainsi que la sœur de la victime, mais dans une mesure moindre. La grand-mère et le frère sont malheureusement absent de cette évolution. Il faut dire que de résumé en 2h30 ce qui prend très certainement une vie à assimiler, ce n'est pas facile. Les grandes lignes y sont : la volonté d'oublié ou de s'investir à fond dans les raisons de la disparition, le rejet des siens, le besoin de faire un break, la colère, la haine, la tristesse. On ne va jamais très profondément, mais j'ai déjà vu pire.

Du côté de la morte, tout est une question de croyance. Paradis ou pas, "fantôme" ou pas, interaction entre le vivant et le mort ou pas. On ne peut pas parler d'évolution dans ce cas.

Le mauvais point. La fin. Pourquoi est-il nécessaire de faire en sorte que le méchant perde la vie. Bien entendu, c'est un salop. Bien entendu, il mérite une punition. Mais était-ce bien nécessaire qu'il meurt de cette façon hollywoodienne et passablement minable ? Cette nécessité de voir le méchant payer ses crimes par une mort violente commence à me lasser.

En résumé, j'ai aimé ce film pour sa beauté visuelle, pour le fait qu'il m'a transporté ailleurs, dans un monde onirique et pour le début de réflexion que je peux me faire sur la question : Et moi, que ferais-je si je perdais un enfant ou plus globalement quelqu'un de très très proche ?

Note : 7/10

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