mercredi 14 octobre 2009

Bonsoir lecteur,

Ce soir, j'ai besoin de m'exprimer. La cause de ce trouble est qu'un ami souffre d'une maladie incurable qui va le mené, à terme, à la mort. Il ne sait pas dans combien de temps, les médecins ne savent pas.

C'est la première fois que j'éprouve une telle tristesse, détresse, égarement. Je suis impuissant, je ne peux rien faire. Pas de magie, pas de miracle, rien du tout, et ça me fout le moral en bas des chaussette.

J'ai peut-être commis une erreur. Je me suis laisser prendre dans cet engrenage, j'y ai mis des émotions et je n'ai peut-être pas réussit à me protéger correctement. J'aimerai me mettre en boule et me dire que ce n'est pas vrai. J'aimerai que qqun me caresse la tête et me dise que ce n'est qu'un mauvais rêve. Je suis en rage au fond de moi de cette impuissance, de la nullité de la médecine de ne pouvoir rien faire.

J'ai peur, j'ai mal, j'ai le blues et j'espère qu'en mettant ces quelques mots, ils m'aideront à faire face.

Mais en même temps le rationnel me dit qu'il lui reste quelques années à vivre. Et s'il m'est possible de faire en sorte qu'elles soient belles, je le ferai... mais pour le moment, ce n'est pas vraiment ce que je ressent.

dimanche 11 octobre 2009

Histoire #2

Bonsoir lecteur,

Ce soir, une histoire. Elle n'est pas de moi, mais m'a suffisamment marqué pour que je la retienne et que je vous la livre.

Il était une fois un homme sage et bon. Il avait fait de son mieux autour de lui pour apporter de la joie, du bonheur ou, à défaut de mieux, diminuer les malheurs des gens. Mais comme rien n'est immortel, un jour, il mourut.

Arrivant devant St-Pierre, ce dernier lui dit qu'il irait au paradis. Mais avant, et parce qu'il avait été réellement bon durant sa vie, il lui accorde un vœu. L'homme pris le temps de réfléchir. Il fini par demander à St-Pierre de lui montrer l'enfer. St-Pierre en fut étonné, mais il accepta.

Une fois en enfer, l'homme vit une grande maison. Il entra et découvrit une immense salle de banquet. Sur les tables fumaient des mets délicats et raffiné. Chaque hôte de ce banquet était pourvu d'une paire de baguettes chinoises de deux mètres de long. Évidemment, munis de ce genre d'outils pour manger, il n'y parvenais pas. Les morceaux saisi finissaient par terre et ils ne pouvaient pas les porter à leur bouche. L'homme resta à regarder la scène longuement, puis il s'en alla.

St-Pierre le conduisit donc au paradis. Là-bas, l'homme retrouva une grande maison. Entrant, il vit également une salle de banquet. Les plats y avaient l'air aussi délicieux qu'en enfer et chaque hôte avait également une paire de baguettes de deux mètres. La seul différence, c'est qu'au lieu de se démener à se nourrir, les hôtes nourrissaient la personne qui se trouvait de l'autre côté de la table.

L'homme pris place à la table, saisi les baguettes et se réjouit de pouvoir nourrir l'être en face de lui, se délectant lui-même des mets proposé par son partenaire pour l'éternité.

---Fin---

A chaque histoire, il y a une morale. Elle est différente pour chacun, mais on peut tous apprendre des histoires. La morale que je retire de cette histoire, c'est qu'à force de vouloir se remplir la panse sans penser aux autres, on fini toujours par avoir faim et à n'être jamais rassasier. Tandis que si l'on fait un peu attention aux autres, nous n'aurons plus jamais faim. Et qui plus est, ils nous surprendront souvent par leur originalité et leurs idées.

lundi 5 octobre 2009

L'Ame humaine #1

Bonsoir lecteur,

Ce soir, une question me taraude l'esprit. Ai-je une âme ?

Avant toute chose, il faut définir ce qu'est une âme. Je pencherai pour ma propre définition : l'Âme humaine est ce qui permet à l'être humain de ressentir les émotions.

Fort de cette définition, il y a moyen de commencer à réfléchir, mais il faut un sujet d'expérience et il n'y en a pas de meilleur que sois-même. C'est donc ainsi que je me porte cobaye et observateur.

Je dois posséder une âme. Je ris, je pleure, j'ai mal, je suis joyeux, j'ai peur, etc... donc, suite à la définition, j'ai une âme.
Et pourtant une chose me tracasse. Je ne ressent rien quand j'écoute de la musique. Je ne me sens pas transporter par les notes, je ne me sens pas plus léger, je ne vibre pas. La musique en elle-même ne m'apporte rien, si ce n'est une espèce de bouchage de trou, une présence pour masquer la solitude.

Cependant, certaines chansons, mélodies et refrains me font vibrer parce qu'ils sont reliés à des souvenirs et ces souvenirs sont chargé d'émotions et que, du coup, les émotions que me font vivre ces chansons sont identiques à celles de mes souvenirs.
Pour ceux qui ne comprendraient pas, prenez un verre d'eau, il n'a ni goût, ni odeur, ni couleur et il a tendance à passer inaperçu. Mais rajoutez-lui un peu de sirop de fraise et il possède toutes la qualités requises pour plaire aux enfants et aux adultes gourmands.

Cette constatation m'ayant percutée, es-ce que mon âme est complète ? Es-ce qu'elle possède divers degrés de sensibilité ? Es-ce qu'elle évolue ? Es-ce que l'on peut la modifier "réellement" ?

Si nous prenons le coup classique des âmes-sœurs, ça signifierai que nos âmes ne sont pas complètes. Les bouddhistes disent qu'elle est en perpétuelle évolution, se modifiant au gré des réincarnations, grandissant telle une plante. Qu'en est-il réellement et qu'en est-il de mon âme ?

Si je reprend ma définition, concernant la musique, je crois que je n'ai pas d'âme. La musique me sert juste à me souvenir de chose.

Et vous lecteur ? Avez-vous des manques dans vos âmes ? Avez vous aussi des supports pour la faire ressurgir ? Qu'en pensez-vous ?