Voilà longtemps que mes doigts me demandent de
se laisser aller à l’écriture, laisser mon esprit prendre le contrôle et
d’écrire ce qu’il y passe. Je ne connais pas le titre de ce message car je
l’écrirai après en fonction de ce qu’y ai mis. Il n’a sans doute pas de thème
précis et la structure va être très discutable.
Je ne vous ai pas souhaiter la bonne année,
comme je le fais d’habitude sur ce petit îlot de blog rien qu’à moi… et au 6
milliards d’utilisateurs internet. Notion de possession erronée dans laquelle
on essaie de posséder des choses pour se dire que l’on existe. On possède une
voiture, une maison, un ordinateur, des vêtements, un téléphone. On va même
jusqu’à posséder une maladie, un défaut, une qualité, un handicap, une vision,
un objectif ou un but. On va même encore plus loin, on possède des animaux de
compagnie, ils sont à nous, d’ailleurs quand ça ne va pas, on les fait piquer.
On possède son conjoint également, « J’ai un/e petit/e ami/e, un/e
mari/femme », etc. Et pourtant, on peut avoir tout ça, ça ne semble pas
suffisant pour être heureux. ETRE heureux… alors on se défini par ce qu’on
à : J’ai un gros ventre = je suis gros ; j’ai un travail = je suis un
travailleur ; j’ai mal au dos = je suis malade. Trop peu essaient de
dire « J’ai du bonheur = je suis heureux » car on ose pas le
dire. Quand on dit « je suis heureux », il faut se justifier,
« je suis heureux car… », on est heureux de façon passagère, il ne
faut pas ennuyer les autres avec notre bonheur, le bonheur ennuie, tandis que
le malheur, lui, il diverti, on se sent moins seul quand d’autres sont
malheureux, on peut leur être utile et du coup, on se sent utile, considéré,
reconnu, ça fait du bien. Mais ça s’estompe également.
Alors on cherche ailleurs à avoir du bonheur,
à être heureux. Et on trouve ce que les pubs nous vendent, l’amour. On croit
que l’amour nous rend heureux. Sujet complexe où chacun peut y aller de son
expérience Méli-mélo de drames, de joies, de bonheurs, d’indicibles
souffrances, de peurs, d’espoirs, de vies et de morts. Certains se contentent
d’aimer aimer, j’en fais partie. On aime ce moment quand on aime, on se
préoccupe de savoir quoi, mais on aime aimer. Souvent, on nous appelle les
« passionnés ». Subitement, on se prend de passion pour la peinture,
puis deux semaines après, pour le chant, puis pour le foot, etc… mais en fait,
on est juste passionné par l’amour, le feu de la flamme. Une demoiselle (ou un
homme) peut passé dans nos vies, la flamme de l’amour jaillir tel un volcan en
éruption consumant les corps, les âmes et les esprits, puis, au matin, la
cendre dans la bouche de s’être trop embrasé, on s’en va pour ailleurs. Et à ce
moment, le phénix renaît de ses cendres, embrasant à nouveau nos âmes. Cela
peut-être la même demoiselle, mais également une autre, ou une nouvelle
passion. N’a d’importance que le feu et le brasier consumant car on aime aimer.
Es-ce ça être heureux ? Je ne crois pas,
du moins, pas un bonheur durable. On cherche ailleurs ce que l’on possède au
fond de nous, mais qu’on se refuse à trouver. « Bon sang, qu’es-ce que ça
serai terrible si j’étais heureux ! » « J’ai peur d’être
heureux ». On a tellement pas l’habitude de l’être que l’on en a peur,
comme qqch de nouveau qui semblent irréel et tout droit sorti de la tête d’un
fou. Le bonheur que l’on recherche tant se trouve en nous, pas dans les autres
ou dans les objets que nous acquérons à grands prix.
Marcher main dans la main avec un/e partenaire
dans la vie est un choix, pas une obligation pour trouver le bonheur. Acheter
des objets est un choix, pas une obligation pour se sentir moins vide ou seul.
Vous avez le bonheur au fond de vous, pour
vous, à condition que vous et vous seul acceptiez de le recevoir.
Mes vœux pour la nouvelle année seront
donc : puissiez-vous trouver le bonheur qui est en vous et laisser de côté
ceux qui vous sont faussement vendu par les publicitaires et la société de
consommation.
Mes doigts me disent qu’ils n’ont pas fini de
dire des choses, mais ça sera tout pour le moment. Je ne sais pas quand je vais
réécrire, c’est là la beauté des petites gouttes d’inspirations qui transpire
du monde et qui, parfois, arrivent dans la tête de quelqu’un qui les met par
écrit sur le net pour qu’ils soient immortels, même si personne ne les lit.