dimanche 25 janvier 2015

Voeux 2015 et banalités.


Voilà longtemps que mes doigts me demandent de se laisser aller à l’écriture, laisser mon esprit prendre le contrôle et d’écrire ce qu’il y passe. Je ne connais pas le titre de ce message car je l’écrirai après en fonction de ce qu’y ai mis. Il n’a sans doute pas de thème précis et la structure va être très discutable.

Je ne vous ai pas souhaiter la bonne année, comme je le fais d’habitude sur ce petit îlot de blog rien qu’à moi… et au 6 milliards d’utilisateurs internet. Notion de possession erronée dans laquelle on essaie de posséder des choses pour se dire que l’on existe. On possède une voiture, une maison, un ordinateur, des vêtements, un téléphone. On va même jusqu’à posséder une maladie, un défaut, une qualité, un handicap, une vision, un objectif ou un but. On va même encore plus loin, on possède des animaux de compagnie, ils sont à nous, d’ailleurs quand ça ne va pas, on les fait piquer. On possède son conjoint également, « J’ai un/e petit/e ami/e, un/e mari/femme », etc. Et pourtant, on peut avoir tout ça, ça ne semble pas suffisant pour être heureux. ETRE heureux… alors on se défini par ce qu’on à : J’ai un gros ventre = je suis gros ; j’ai un travail = je suis un travailleur ; j’ai mal au dos = je suis malade. Trop peu essaient de dire « J’ai du bonheur = je suis heureux » car on ose pas le dire. Quand on dit « je suis heureux », il faut se justifier, « je suis heureux car… », on est heureux de façon passagère, il ne faut pas ennuyer les autres avec notre bonheur, le bonheur ennuie, tandis que le malheur, lui, il diverti, on se sent moins seul quand d’autres sont malheureux, on peut leur être utile et du coup, on se sent utile, considéré, reconnu, ça fait du bien. Mais ça s’estompe également.

Alors on cherche ailleurs à avoir du bonheur, à être heureux. Et on trouve ce que les pubs nous vendent, l’amour. On croit que l’amour nous rend heureux. Sujet complexe où chacun peut y aller de son expérience Méli-mélo de drames, de joies, de bonheurs, d’indicibles souffrances, de peurs, d’espoirs, de vies et de morts. Certains se contentent d’aimer aimer, j’en fais partie. On aime ce moment quand on aime, on se préoccupe de savoir quoi, mais on aime aimer. Souvent, on nous appelle les « passionnés ». Subitement, on se prend de passion pour la peinture, puis deux semaines après, pour le chant, puis pour le foot, etc… mais en fait, on est juste passionné par l’amour, le feu de la flamme. Une demoiselle (ou un homme) peut passé dans nos vies, la flamme de l’amour jaillir tel un volcan en éruption consumant les corps, les âmes et les esprits, puis, au matin, la cendre dans la bouche de s’être trop embrasé, on s’en va pour ailleurs. Et à ce moment, le phénix renaît de ses cendres, embrasant à nouveau nos âmes. Cela peut-être la même demoiselle, mais également une autre, ou une nouvelle passion. N’a d’importance que le feu et le brasier consumant car on aime aimer.

Es-ce ça être heureux ? Je ne crois pas, du moins, pas un bonheur durable. On cherche ailleurs ce que l’on possède au fond de nous, mais qu’on se refuse à trouver. « Bon sang, qu’es-ce que ça serai terrible si j’étais heureux ! »  « J’ai peur d’être heureux ». On a tellement pas l’habitude de l’être que l’on en a peur, comme qqch de nouveau qui semblent irréel et tout droit sorti de la tête d’un fou. Le bonheur que l’on recherche tant se trouve en nous, pas dans les autres ou dans les objets que nous acquérons à grands prix.

Marcher main dans la main avec un/e partenaire dans la vie est un choix, pas une obligation pour trouver le bonheur. Acheter des objets est un choix, pas une obligation pour se sentir moins vide ou seul.

Vous avez le bonheur au fond de vous, pour vous, à condition que vous et vous seul acceptiez de le recevoir.

Mes vœux pour la nouvelle année seront donc : puissiez-vous trouver le bonheur qui est en vous et laisser de côté ceux qui vous sont faussement vendu par les publicitaires et la société de consommation.

Mes doigts me disent qu’ils n’ont pas fini de dire des choses, mais ça sera tout pour le moment. Je ne sais pas quand je vais réécrire, c’est là la beauté des petites gouttes d’inspirations qui transpire du monde et qui, parfois, arrivent dans la tête de quelqu’un qui les met par écrit sur le net pour qu’ils soient immortels, même si personne ne les lit.

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