jeudi 24 novembre 2011

Film #8 : Intouchable

Bonsoir lecteur,


Un deuxième film ce soir.


Intouchables, 2011, Eric Toledano, Olivier Nakache


Chose délicate que de parler de ce film qui a marqué la plupart des esprits qui ont été le voir.


On peut résumer ce film en un seul mot : apprivoiser.


Un jeune homme de banlieue, récemment sorti de prison va rencontrer un riche aristocrate tétraplégique. Deux mondes qui vont se percuter et apprendre à cohabiter l'un avec l'autre. Ils vont tour à tour partager avec l'autre un peu d'eux-mêmes, leurs joies, leurs peines et leurs idées, oh combien différentes, sur la vie, l'amour et la musique. On y découvre de la tendresse dans les gestes quotidiens d'un aide-soignant ou dans le regard d'un homme qui réapprend à vivre malgré son handicap.


À partir du moment où l'on utilise ces ficelles-là avec doigté et qu'on y rajoute du rire, c'est le succès.


Niveau acteur, que dire, si ce n'est : superbe. François Cluzet en tétraplégique odieusement riche est vraiment très bon. Omar Sy en jeune de banlieue sortant de prison est souvent à mourir de rire avec ses réflexions déplacées mais tellement spontanées et vraies. Audrey Fleurot, Dame du Lac dans la série Kaamelot, est mon coup de cœur, mais c'est juste parce qu'elle est rousse et terriblement sexy (en dehors de tous ces talents d'actrice, bien entendu). Tout ce que je puis dire c'est que les personnages sont attachants, tous, autant les grands que les petits rôles et c'est ce qui nous fait rentrer dans le film et le vivre plus profondément.


Il n'y a pas d'effet spéciaux époustouflants donc je ne dirais rien à ce sujet. La musique est agréable et fait passée quelques émotions lors des scènes muettes, mais rien de spectaculaire non plus.


La grande réflexion que je tire du film est : es-ce que le système français en matière de soin à domicile est aussi moisi que le film le laisse penser ? Non, mais c'est vrai. Lors de l'entretien d'embauche, chaque participant mériterait d'être pendu par les pieds et fouetté !


En résumé, un film qui fait du bien au cœur et qui mérite réellement d'être vu !


Note : 8/10

Film #7 : Time Out

Bonsoir lecteur,


Ce soir, un film.


Time Out, 2011, Andrew Niccol


L'adage qui dit que "le temps, c'est de l'argent" est on ne peut plus vrai dans ce film. Le temps sert de monnaie. Arrivés à l'âge de 25 ans, les gens subissent deux choses : ils ne vieillissent plus, mais ont un minuteur sur le bras qui leur indique le temps qu'il leur reste à vivre. Le temps de base de chaque humain est de 1 année. Après, il faut gagner du temps en travaillant, en le jouant ou en le volant comme de l'argent. Les divers frais que l'on pourrait avoir comme le loyer, le bus ou un café sont décompté sur ce "capital temps". Une fois arrivée à 0:00, la personne meurt sans autre forme de procès. Concrètement, les gens passent leur temps à courir après du temps. L'idée de base est bonne et fait la satyre du système capitaliste que nous connaissons. Pour que peu d'immortels/gens riches existent, il faut beaucoup de mort/pauvre.


Une fois de plus, je ne vais pas faire un résumé du film, vous avez sans doute un cinéma pas trop loin de chez vous, allez le voir pour savoir ce qu'il s'y passe.

Si les premières 45 minutes sont très intéressantes et annonce quelque chose de bon, le reste du film ne suit malheureusement pas. L'intrigue, la trame de fond, les scènes d'actions ne viennent pas et c'est un film assez plat, au final, qui vous est présenté ; un mélange entre Robin des bois et Bonnie & Clyde sans grande surprise ni suspense.


Niveau acteur, on remarque trop facilement que Justin Timberlack n'a pas tellement de problème d'argent, le costard lui va trop bien. Sans être mauvais, il n'est pas bon non plus. Les autres personnages sont des stéréotypes. Les riches blasés et effrayés de perdre leur vie dans une action idiote, les pauvres qui essaient de s'en sortir tant bien que mal, les Gardiens du temps (sorte d'agents de police) qui me font terriblement pensés à Horacio Caine, les lunettes en moins et la petite frappe qui essaie d'être une vraie petite frappe… bref, rien de nouveau sous le soleil.


Niveau musique, rien à rajouter, rien à dire, bref, rien de rien. Elles sont passées comme un courant d'air. Elles vont bien avec le film, sans réelle saveur.


En résumé, un film qui n'est pas bon sans être mauvais. A regarder avec quelques copains et copines pour une soirée ciné en se disant que Amanda Seyfried est vraiment une belle femme, mais que Olivia Wild l'est encore plus.

Un bon concept qui ne donne pas le film attendu.


Note 6/10