lundi 11 mars 2013

Sans titre !


Bonsoir lecteurs

Je remarque qu'il est difficile d'écrire sur l'amour et la joie.

Tout le monde connaît les sensations comme la peur, la colère, la tristesse, l'abandon, la déprime, le désespoir car nos séries TV, films et autres "divertissement" les utilisent comme moteur.

Mais l'amour et la joie, non. Aucun tueur en série ne tue parce qu'il est joyeux, aucun méchant du cinéma ne commet d'acte horrible puis se repend en disant : "j'étais joyeux et je n'avais pas d'autre choix que de tuer horriblement tous ces gens !". Dans certains cas, l'amour est mis sur le devant, mais il s'agit d'un amour vicié et déséquilibré ; un amour sali dans le sang ou le vice, bref, tous sauf de l'amour.

Des poètes, des peintres, des auteurs et écrivains ont écrit sur l'amour. Certains sont devenu les canons du kitch ou du gniangnian tandis que d'autres n'ont pas su exprimer correctement leurs sentiments et sont tombés dans l'oubli ou dans la médiocrité.

Grand Corps Malade le dit dans une de ses chansons : "T'as pas le droit à l'erreur quand tu écris un texte d'amour.". Non, l'amour a pris une place tellement importante au niveau marketing, commercial ou social qu'on ne peut pas se permettre d'en faire n'importe quoi. De plus, chacun à sa propre vision et perception de l'amour alors en faire une généralité, c'est trop demander.

Alors, ce soir, lecteur, je vais écrire, non pas sur l'amour, mais sur MON amour. Et si le texte qui suit ne vous parle pas, ce n'est pas grave. Si vous le trouvez gniangnian, ça n'est pas grave non plus. En fait, hormis une personne, je me fiche de ce que vous pouvez en penser.

Mon amour, c'est une symphonie de sons, de touchers, de goûts, de couleurs et d'odeur.
C'est le son de sa voix prononçant mon prénom, l'éclat de son rire, de doux murmures prononcés à mon oreille et le son d'un soupir.
C'est le toucher de sa main dans ma main, celui de nos visages qui entrent en contact, celui de nos lèvres qui s'effleurent et celui de nos pieds qui s'emmêlent.
C'est le goût de vanille sur ses lèvres, celui du chocolat sur sa langue, celui de sa peau et celui de ses cookies.
C'est la couleur de ses yeux, celle de ses cheveux, celle de son écharpe et celle de son col roulé.
C'est l'odeur de son parfum, celle de son shampoing, celle de sa peau au petit matin et celle qu'elle laisse sur l'oreiller.
Mais ça n'est pas que ça. Mon amour c'est aussi ses regards quand elle s'inquiète pour moi, ses tirages de langues quand elle est contrariée, ses pinçages de lèvres quand je la regarde avec trop d'insistance et ses yeux levés au ciel quand je lui dis que j'ai fait quelque chose de dangereux ou de bête.
Mais c'est encore bien plus. Mon amour c'est une déesse. Une déesse avec ses qualités merveilleuses et ses défauts cachés. C'est une lumière éblouissante mélangée avec des ténèbres apaisantes. C'est quelques tocs qui vont peut-être empêcher le soleil de se lever un matin, mais qui font naître des étoiles dans ses yeux et des sourires sur ses lèvres. C'est des jeux, des échanges, des partages, des espoirs, des rêves, des désirs, des passions, des tendresses, des pensées, des libertés, des choses tellement insignifiantes mais si indispensable.
Mon amour, c'est une femme sans égale, unique et précieuse. Une femme libre qui a choisi de faire du chemin avec moi.